La veille technologique consiste à mettre en œuvre des processus de collecte, de stockage et de traitement d’informations, concernant un produit spécifique ou un procédé technique original. Dans un premier temps, elle repose généralement sur un « état de l’art », une sorte de synthèse de la littérature scientifique. Elle prend aussi en compte les évolutions profondes de l’environnement scientifique, avec pour objectif de diffuser des informations pertinentes permettant d’anticiper les grandes mutations et de comprendre les cycles d’innovation.
La veille technologique est alimentée par des données qui proviennent de sources classiques diversifiées : banques de données, publications de brevets. Elle met aussi en œuvre des actions plus spécifiques comme le reverse engineering qui consiste à déconstruire et disséquer le produit d’un concurrent pour en analyser toutes les composantes.
Dans un contexte général d’économie de la connaissance, les avantages compétitifs stratégiques ne reposent plus simplement sur des éléments matériels (matières premières, sources d’énergie), mais sur des éléments immatériels (information, marque, image, savoir-faire). Les cycles des produits étant de plus en plus courts, la tentation est grande de copier les innovations des concurrents. Les entreprises se rassurent en se disant que la prime appartient encore au créateur… toujours imité mais jamais égalé !