A l’occasion de la Journée Internationale de l’Intelligence économique d’entreprise, Campus, INSA, en décembre 2006, une enquête par questionnaire était adressée à 5 000 destinataires sur un échantillon représentatif. Le résultat de cette étude permet de préciser les pratiques de l’IE en entreprise.
Enseignement majeur de cette étude : 66% des chefs d’entreprise interrogés considèrent l’Intelligence économique comme « une arme offensive » ; sauf exception en ce qui concerne la sécurité liée au pillage des brevets et à la contrefaçon. Pour eux, l’IE doit répondre d’abord aux besoins suivants :
1. Connaître et utiliser les procédures d’homologation et de référencement chez les clients (32%) ;
2. Choisir le bon partenaire / distributeur à l’export (24%) ;
3. Posséder un benchmark des rémunérations des catégories-clefs de personnel (14%) ;
4. Connaître ou estimer le « budget client » (14%) ;
5. Arbitrer le « go » – « no go » pour les affaires à l’export (10%) ;
6. Se faire une idée du profil du collaborateur pour l’IE (6%).
Loin des débats théoriques sur la définition et les contours de l’Intelligence économique, on voit que les chefs d’entreprise ont bien compris l’intérêt compétitif d’implémenter une démarche d’IE. Ils conçoivent majoritairement l’IE sous l’angle du « business intelligence » pour gagner des clients et détecter de nouveaux marchés.