Parano « ma non troppo »

Certains pays comme le Japon, les Etats-unis ou la Suède possèdent une authentique culture de l’intelligence économique (IE) appelée aussi competititive intelligence ou business intelligence. Pour sa part, la France préfère entretenir un discours d’auto-flagellation sur la question. Pas un débat sur l’IE qui ne commence par pointer le sacro-saint  » retard français en Intelligence économique « . Qu’on se l’enfonce dans le crâne, depuis le fameux Rapport Martre en 1994 la France serait définitivement  » en retard « . Nul ne sait par rapport à qui et encore moins par rapport à quoi, mais … nous sommes en retard ! Et ce retard n’en finirait pas de durer…

Avec une telle caricature alarmiste, on finirait presque par se demander si l’IE sert vraiment à quelque chose puisque l’on s’en passe apparemment depuis des années. Et par quel miracle nos entreprises n’ont-elles pas toutes mis la clef sous la porte ? En réalité, la majorité des chefs d’entreprises pratiquent l’IE. Tous se soucient de suivre leurs marchés, leurs concurrents actuels, les nouveaux entrants sur ces marchés, l’évolution des produits et de définir les nouveaux besoins de leurs clients.

L’économie mondialisée exige de la réactivité et un sens de l’anticipation. Parce que la  » guerre économique  » est une guerre de mouvement, elle n’a plus besoin de tranchées, ni de lignes Maginot. Face aux nouvelles formes de concurrence, l’IE encourage simplement une posture raisonnable et réaliste. Et l’on peut finalement survivre sans être  » ni naïf, ni paranoïaque « .

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