Le coût de l’ignorance

La prise en compte d’informations stratégiques utiles par les décideurs privés ou publics est parfois insuffisante. L’intelligence économique (IE) traque ces situations conduisant à négliger l’information dans la prise de décision.

 

Premier cas typique, l’organisation dispose en interne d’éléments importants pour son développement mais elle ne le sait pas. La circulation des informations se fait mal ou ne se fait pas du tout. Or les spécialistes d’IE estiment que 80% des informations vitales existent en interne. Deuxième cas typique, les informations sont stockées sans aucune rationalité. Il n’existe aucun classement ou mémoire organisée. Le dernier cas de figure tient à l’absence de volonté de partager l’information en équipe. Celui qui la détient préfèrera simplement la garder pour lui. Or l’information stratégique n’est pas comme le vin de Bordeaux. Elle perd une grande partie de sa valeur avec le temps.

 

L’absence de management de l’information expose donc le chef d’entreprise ou le manager public à subir ce qu’Ansoff appelle le  » paradoxe de la surprise stratégique « . Un événement extérieur déstabilisera l’organisation, alors que l’on disposait en amont de signaux le rendant prévisible. Dans la compétition économique, ne pas savoir c’est accepter de perdre son image, son marché, ses salariés et parfois ses clients. C’est pourquoi en intelligence économique, la gratuité de l’information n’existe pas. Selon la formule célèbre de J-F Kennedy  » l’ignorance coûte plus cher que l’information « .

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