De la supériorité de l’informel

Parmi la masse d’informations économiques en circulation, on distingue les informations dites “formelles” des informations dites “informelles”. Les sources d’informations formelles sont toujours inscrites sur un support qu’il soit papier, filmographique ou informatique. Entre la presse spécialisée, la télévision, la radio, les banques de données, les brevets, les informations légales et les études publiées… Le chef d’entreprise n’aura donc que l’embarras du choix.En revanche, l’accès aux sources “informelles” est plus problématique. En matière informelle, le décideur économique doit être “pro actif” en interrogeant des concurrents, des partenaires ou des fournisseurs. Ainsi, on pourra se rendre dans des colloques, des congrès ou des salons. Certains feront jouer leurs réseaux personnels pour obtenir la bonne information au bon moment. D’autres iront jusqu’à organiser des entretiens de recrutement pour débriefer les cadres de la concurrence. L’imagination est ici sans limite, mais attention !En intelligence économique, le renseignement humain demeure une activité délicate. On prétend que “les grands secrets ne sont écrits nulle part”. Pour cette raison, la collecte d’informations informelles offre indéniablement une valeur ajoutée bien supérieure à celle des informations formelles. Elle n’est pas pour autant sans risque. Le chef d’entreprise devra agir avec méthode, tact et discrétion en restant dans un cadre strictement légal.

Jacques Breillat
Article paru le 11-05-2007 dans APS N°1578 – Les clefs de l’Intelligence Economique

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