Pas d’IE sans intelligence des hommes !

Le coffre fort du directeur financier ou du PDG ne sont plus les seules cibles en entreprise. Aujourd’hui, les risques portent indifféremment sur les produits (piratage, contrefaçon…) ; sur les sites (visiteurs égarés, poubelles…) ; sur les réseaux informatiques (vol de données, virus…) ; sur les réglementations (vides juridiques, nouvelles normes…). La  » société de l’information  » multiplie et diversifie les points de vulnérabilité.

 

Lors d’une rencontre récente un chef d’entreprise m’expliquait comment il avait perdu 30% de chiffre d’affaire après le débauchage d’un cadre par la concurrence. Il pointait intuitivement le risque majeur portant sur les ressources humaines. L’information peut circuler vers la concurrence par malveillance. A cet égard, tout conflit (même larvé) ou volonté de départ d’un cadre doivent attirer l’attention du manager. Mais dans la plupart des cas, les salariés commettent des indiscrétions sans réelle volonté de nuire. Ils s’épanchent par naïveté, par souci d’auto promotion et même par fierté d’appartenance… pour valoriser l’entreprise !

 

Loin de l’espionnage et de l’ingérence des services de renseignement étrangers, 80% des fuites informationnelles sont d’origine interne. Les salariés sont donc la fois  » les meilleurs alliés et les pires ennemis  » d’une politique de protection. Dans sa version défensive, l’intelligence économique ne saurait faire l’économie d’une intelligence des équipes. Il faut bien sensibiliser chacun  » puisqu’on ne peut pas ne pas communiquer « .

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