L’immatériel: au delà des lignes Maginot

Selon une étude de 2007 du cabinet Ernest Young, le capital immatériel est devenu  la première richesse des entreprises. Dans des secteurs économiques comme le tabac, le luxe, les spiritueux, la pharmacie, les médias, les loisirs et les services aux entreprises la richesse est désormais pour plus de 80% d’origine immatérielle.

Ce capital immatériel est composé par trois dimensions : l’humain, l’organisationnel et le relationnel.  Sur le plan humain, il repose sur tout ce qui est dans la tête des salariés : connaissances, compétences, motivations, aptitudes, créativité… Sur le plan organisationnel, il intègre tout ce qui reste dans l’entreprise à la fin de la journée, renforçant « l’efficience organisationnelle » : méthodes de production, processus qualité, procédés de fabrication, bases de données, fichiers clients, propriété intellectuelle, management des connaissances et des hommes…  Sur le plan relationnel, il se caractérise par tout ce qui relie l’entreprise à son environnement, notamment par sa capacité à valoriser ses relations avec ses partenaires extérieurs (clients, fournisseurs, investisseurs, partenaires…).

Puisque la richesse immatérielle représente 87% de la richesse nationale en France selon la Banque mondiale, accordons-nous au moins sur un point : la sécurité physique des infrastructures de production n’est plus aussi déterminante ou exclusive que par le passé. Nous devons donc repenser radicalement les règles de la sécurité économique des entreprises en mouvement. Nous devons rompre avec les croyances faussement rassurantes des vieilles lignes Maginot ; intégrer la dynamique des écosystèmes pour protéger nos savoir-faire contre le pillage et la contrefaçon.

 

Post to Twitter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Follow jb2point0 on Twitter Follow jb2point0 on Twitter