1/ Définir les besoins en information
Une démarche d’intelligence économique doit commencer par une analyse précise des besoins en informations des décideurs, des collaborateurs et des salariés au sein de l’entreprise. Sur la base de ce travail, il revient à la direction de dégager des priorités et de fixer en conséquence des orientations de recherche d’informations.
Une démarche d’intelligence économique doit commencer par une analyse précise des besoins en informations des décideurs, des collaborateurs et des salariés au sein de l’entreprise. Sur la base de ce travail, il revient à la direction de dégager des priorités et de fixer en conséquence des orientations de recherche d’informations.
2/Collecter l’information ouverte
On estime qu’environ 90 % de l’information utile à l’entreprise est publiée de façon ouverte ; c’est ce que l’on nomme l’information « formelle ». Avec le développement des nouvelles technologies de l’information, la masse de données disponibles est devenue énorme ; identifier l’information pertinente dans ce flux sans cesse grandissant nécessite de se doter d’outils informatiques adaptés.
On estime qu’environ 90 % de l’information utile à l’entreprise est publiée de façon ouverte ; c’est ce que l’on nomme l’information « formelle ». Avec le développement des nouvelles technologies de l’information, la masse de données disponibles est devenue énorme ; identifier l’information pertinente dans ce flux sans cesse grandissant nécessite de se doter d’outils informatiques adaptés.
3/Ne pas négliger l’information « informelle »
Pour autant, la petite proportion d’informations utiles non disponibles dans la littérature ouverte est souvent celle offrant la plus grande plus-value à l’entreprise. Il est possible de la collecter, dans un cadre légal et déontologique, par un travail de réseau (entretien de contacts) et de terrain (par exemple lors de conférences, de salons et de manifestations professionnelles), et par un suivi permanent de nouvelles sources d’information potentiellement utiles.
Pour autant, la petite proportion d’informations utiles non disponibles dans la littérature ouverte est souvent celle offrant la plus grande plus-value à l’entreprise. Il est possible de la collecter, dans un cadre légal et déontologique, par un travail de réseau (entretien de contacts) et de terrain (par exemple lors de conférences, de salons et de manifestations professionnelles), et par un suivi permanent de nouvelles sources d’information potentiellement utiles.
4/Hiérarchiser et traiter l’information recueillie
Pour qu’elle puisse réellement appuyer la décision, l’information doit être évaluée, recoupée, analysée, synthétisée. Ce processus peut également s’appuyer sur des outils de traitement avancé de l’information. Il doit aussi conduire à consulter le cas échéant des experts des domaines traités.
Pour qu’elle puisse réellement appuyer la décision, l’information doit être évaluée, recoupée, analysée, synthétisée. Ce processus peut également s’appuyer sur des outils de traitement avancé de l’information. Il doit aussi conduire à consulter le cas échéant des experts des domaines traités.
5/Diffuser l’information à point nommé
Un processus d’intelligence économique efficace diffuse l’information pertinente à la bonne personne, au bon moment, et sous la forme la plus appropriée. Maîtriser la logique de circulation des données permet une répartition réussie et ciblée, rendant possible une extension vers de nouveaux décideurs. Pour ce faire, il est indispensable de bâtir un schéma de circulation de l’information et d’instaurer une culture de l’échange au sein de l’entreprise.
Un processus d’intelligence économique efficace diffuse l’information pertinente à la bonne personne, au bon moment, et sous la forme la plus appropriée. Maîtriser la logique de circulation des données permet une répartition réussie et ciblée, rendant possible une extension vers de nouveaux décideurs. Pour ce faire, il est indispensable de bâtir un schéma de circulation de l’information et d’instaurer une culture de l’échange au sein de l’entreprise.
6/Mesurer la satisfaction des destinataires
La seule façon de s’assurer que l’information délivrée correspond aux besoins du destinataire est de lui demander ! Ce retour permet d’évaluer l’intérêt de l’information fournie pour coller au plus près aux attentes des décideurs et agents opérationnels.
La seule façon de s’assurer que l’information délivrée correspond aux besoins du destinataire est de lui demander ! Ce retour permet d’évaluer l’intérêt de l’information fournie pour coller au plus près aux attentes des décideurs et agents opérationnels.
7/Protéger les données sensibles et le savoir-faire
Certaines informations et savoir-faire constituent un patrimoine précieux que l’entreprise doit savoir protéger par les mesures informatiques, organisationnelles, humaines et juridiques adéquates.
Certaines informations et savoir-faire constituent un patrimoine précieux que l’entreprise doit savoir protéger par les mesures informatiques, organisationnelles, humaines et juridiques adéquates.
8/Influer sur l’environnement
L’information peut aussi être utilisée comme levier d’action permettant de promouvoir ses intérêts dans un cadre légal (lobbying, communication d’influence, utilisation d’Internet, etc.). Inversement, l’entreprise doit demeurer vigilante face à l’emploi contre elle de ces méthodes ou même de procédés illégaux comme la désinformation.
L’information peut aussi être utilisée comme levier d’action permettant de promouvoir ses intérêts dans un cadre légal (lobbying, communication d’influence, utilisation d’Internet, etc.). Inversement, l’entreprise doit demeurer vigilante face à l’emploi contre elle de ces méthodes ou même de procédés illégaux comme la désinformation.
9/Bannir définitivement la naïveté tout en évitant de verser dans la paranoïa
Il convient d’adopter une attitude pragmatique, réaliste et opérationnelle : un état d’esprit fait à la fois de vigilance et d’ouverture.
Il convient d’adopter une attitude pragmatique, réaliste et opérationnelle : un état d’esprit fait à la fois de vigilance et d’ouverture.
10/Obtenir l’adhésion de tous
La réussite d’une démarche d’intelligence économique passe non seulement par la maîtrise des métiers de l’intelligence économique par un ou des professionnels, mais aussi par la participation active de tous les employés. La sensibilisation au partage de l’information et à la culture de réseau est donc essentielle. Elle suppose un engagement fort de la direction et de l’entreprise où chacun se doit de recueillir l’information utile pour être en mesure de la transmettre aux acteurs concernés.
La réussite d’une démarche d’intelligence économique passe non seulement par la maîtrise des métiers de l’intelligence économique par un ou des professionnels, mais aussi par la participation active de tous les employés. La sensibilisation au partage de l’information et à la culture de réseau est donc essentielle. Elle suppose un engagement fort de la direction et de l’entreprise où chacun se doit de recueillir l’information utile pour être en mesure de la transmettre aux acteurs concernés.
Source : Site du Haut responsable à l’intelligence économique